Du 17 au 21 juin 2024 c’est la semaine de la QVT. QVT (Qualité de vie au travail), RPS (Risques psychosociaux), bien-être au travail, comment s’y retrouver ?
QVT (Qualité de vie au travail), RPS (Risques psychosociaux), bien-être au travail, stress, burnout, mobbing, bashing, harcèlement (moral ou sexuel), discriminations, violences, agressions, dépressions, addictions, TMS … Comment s’y retrouver dans ces nouvelles thématiques clés pour l’entreprise ? Quelles sont les particularités de chaque approche et quels sont leurs points de convergence ?
Bien-être au travail
Le bien-être au travail met l’accent sur la perception individuelle (et donc, subjective) de la façon dont l’individu se sent au travail.
Le bien-être au travail est défini comme l'ensemble des facteurs relatifs à l’organisation du travail et aux conditions dans lesquelles le travail est exécuté. Il ne se limite donc pas à la sécurité au travail et à la prévention des accidents. Il s’étend également à la protection de la santé du travailleur et aux aspects psychosociaux du travail (gestion du stress, prévention du burnout…).
Désireuses de respecter les nouvelles législations sur le sujet, les entreprises ont dès lors peu à peu adapté les conditions de travail en vue de respecter la santé, la motivation et l’épanouissement des travailleurs.
Le bien-être au travail peut dès lors être vu comme la résultante de ce que les entreprises mettent en place pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) et réduire les risques psychosociaux (RPS).
QVT (Qualité de vie au travail)
La qualité de vie au travail (QVT) est un concept relativement innovant et très global qui aborde l’organisation et les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci.
Une bonne qualité de vie au travail profite à la fois aux salariés et à l'entreprise.
Relativement proche de la notion de « Bien-être au travail », la qualité de vie au travail (QVT) intègre également la notion de performance économique et sociale de l’entreprise.
Elle touche aux aspects psychologiques et aux rapports humains dans l’entreprise.
La QVT est une notion qui connaît aujourd’hui un succès croissant, car elle réconcilie la performance économique et le progrès social.
Quels facteurs influencent la qualité de vie au travail ?
- La résistance (physique et émotionnelle) au stress.
- La capacité de récupération.
- La communication et les relations entre les personnes.
- L’atmosphère de travail et l'esprit d’équipe.
- L’équité et le respect de chacun au travail.
- Le style de management.
- Le contenu du travail.
- La gestion du temps et la charge de travail.
- La pénibilité.
- L’environnement de travail.
- L’organisation du travail.
- La réalisation et le développement professionnel.
- Les perspectives de formation et de développement.
- L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
- La prévention des accidents et des risques psychosociaux.
- La mise à disposition de matériel adapté au travail demandé (ergonomie).
RPS (Risques psychosociaux)
Les risques psychosociaux (RPS) sont les risques qui touchent à la santé mentale, physique et sociale et qui sont liés aux conditions de travail. On vise donc directement le stress professionnel (prévention du burnout), le harcèlement (moral ou sexuel) et les différentes formes de violence au travail.
L’identification des risques psychosociaux (RPS) dans l’entreprise est une base de travail qui permet aux entreprises d’agir efficacement sur la qualité de vie au travail (QVT). Même si elles sont intrinsèquement liées, les notions de RPS et de QVT ont cependant un spectre différent. En effet, agir sur les RPS peut ne pas suffire à améliorer la QVT. De même, il est possible d’agir sur la QVT sans réduire pour autant les RPS.
L’approche spécifique de Fullmark
Aujourd’hui, mettre en œuvre une démarche de prévention ne peut plus se limiter à gérer les risques d’accident. Il est également nécessaire de concevoir le travail de façon globale en prenant en compte la santé et le bien-être des travailleurs. De nombreux diagnostics sont faits dans l’entreprise pour identifier les RPS, mais il reste difficile de mettre ensuite en place des actions de changement qui impactent directement les collaborateurs. Au final, il y a beaucoup d’attentes, mais peu d’améliorations réelles de la qualité de vie au travail des collaborateurs. C’est donc à ce niveau que Fullmark intervient. Nous réalisons un programme de sensibilisation structuré pour toucher chacun dans l’entreprise de façon simple et pratique. Cliquez sur le lien suivant pour découvrir l’approche spécifique de Fullmark en matière de gestions des RPS et d’amélioration de la QVT.
Je découvre l’approche QVT de Fullmark
Comment concilier « Qualité de vie » et « Sécurité »
Jusqu’il y a peu, on pouvait penser que les notions de « sécurité au travail » et de « qualité de vie au travail » étaient bien distinctes. La première préoccupation étant celle du manager HSE tandis que la seconde était habituellement dévolue au manager RH.
La convergence saute pourtant aux yeux si on étudie les facteurs de qualité de vie au travail. On y retrouve directement des notions comme l’atmosphère de travail et l'esprit d’équipe, l’équité et le respect de chacun au travail, mais aussi la résistance (physique et émotionnelle) au stress, la pénibilité, et enfin la prévention des accidents et des risques psychosociaux.
On comprend donc immédiatement qu’il n’y a pas de qualité de vie au travail sans sécurité et donc sans prévention des accidents. Mais là où le lien est encore plus évident, c’est au niveau d’une catégorie de risques bien particuliers qu’on appelle « risques psychosociaux ».
Les risques psychosociaux (RPS) sont les risques qui touchent à la santé mentale, physique et sociale et qui sont liés aux conditions de travail. On vise donc directement le stress professionnel (prévention du burnout), le harcèlement (moral ou sexuel) et les différentes formes de violence au travail.
PRÉVENTION DES RPS : ET SI ON CESSAIT DE VOIR LE STRESS COMME UN PROBLÈME ?
De nouvelles études montrent que ce n’est pas tant le stress lui-même qui pose problème, mais la perception que nous en avons ! L’une des vidéos « TED » les plus vues sur internet répond à la question suivante « Comment faire du stress un ami ? » Cette vidéo en anglais - mais disponible gratuitement avec une multitude de sous-titres - a été vue par 14 millions de personnes au moment où nous écrivons ces lignes.
Cliquez sur ce lien pour voir cette vidéo.
Le postulat de Kelly McGonigal est le suivant : alors que le stress a été désigné comme un ennemi de la santé publique, de nouvelles recherches suggèrent que le stress n'est mauvais pour vous que si vous croyez que c'est le cas. La psychologue nous enjoint de voir le stress comme un élément positif !
Premier élément clé : Ressentir les symptômes de stress comme utiles !
Lorsque notre cœur et notre respiration s’accélèrent, lorsque nous commençons à suer, lorsque nous ressentons physiquement que notre corps se met en mode « stimulation », nous devons entendre cela et le traduire de façon positive. Nous devons nous dire que notre corps est fantastique car il s’apprête à relever un défi. Une étude menée à Harvard aurait démontré que les personnes qui ont appris à penser leur réponse au stress comme utile ont présenté des vaisseaux sanguins plus détendus et un profil cardio-vasculaire beaucoup plus sain.
Deuxième élément clé : Le stress vous rend sociable !
Le postulat est que, lorsque nous sommes stressés, nous produisons de l'ocytocine. Cette hormone libérée en réponse au stress est utile car elle nous pousse à chercher de l’aide et, dès lors, à aller vers les autres. Selon Kelly McGonigal, « l'ocytocine n'agit pas seulement sur votre cerveau, elle agit aussi sur votre corps, et l'un de ses rôles principaux dans votre corps est de protéger votre système cardio-vasculaire des effets du stress. C'est un anti-inflammatoire naturel. Elle aide également les vaisseaux sanguins à rester détendus pendant le stress. Cette hormone du stress renforce votre cœur, et le truc cool, c'est que tous ces bénéfices physiques de l'ocytocine sont renforcés par des contacts sociaux et le soutien social. Ainsi, lorsque vous tendez la main aux autres en situation de stress, soit pour demander de l'aide, soit pour aider quelqu'un d'autre, vous libérez plus de cette hormone, votre réponse au stress devient plus saine, et en fait, vous récupérez plus rapidement du stress. Je trouve cela extraordinaire que notre réponse au stress ait un mécanisme intégré de résistance au stress, et que ce mécanisme soit les relations humaines ».
Cliquez sur ce lien pour découvrir le « Wellness Program » pour agir contre le stress.
POUR RÉDUIRE LE STRESS VOUS AVEZ LES SOLUTIONS !
Distinguer le « bon » stress et le « mauvais » stress :
Le « bon stress » a toujours été utile car il nous permet de réagir à une menace… et de sauver notre peau ! Par contre, lorsque nous restons « sous stress » de façon permanente, même lorsqu’il n’y a pas de menace, nous provoquons des perturbations chimiques dans notre organisme dont les conséquences ne sont pas anodines et qui peuvent mener au burn-out.
Pour vivre bien aujourd’hui et préserver notre capital santé pour pouvoir profiter agréablement de nos vieux jours, il est important de prendre conscience des dégâts que nous provoquons (sans le savoir) dans notre organisme lorsque nous ne sommes pas armés pour résister au stress. Ensuite, vous verrez que des mesures (parfois très simples) peuvent tout changer !
Pour savoir si vous êtes trop stressé, pas besoin d’une étude sophistiquée, il suffit d’écouter son corps… car le corps nous parle ! Voici un échantillon de mots.. ou de maux… que notre corps nous envoie : prise de poids, problèmes de sommeil, irritabilité, manque de concentration, oublis, soucis de communication avec les autres, maladresses, évitements, inflammations, maux de dos, remontées acides, prise de médicaments ...
Les mauvais réflexes… et les bons !
Pour lutter contre le stress, sans le faire exprès, nous faisons parfois juste l’inverse de ce qu’il faudrait ! Nous savons maintenant qu’un stress intense déséquilibre notre organisme. Pourtant, lorsque nous prenons quelques jours de congés pour récupérer, on organise un bon dîner avec des amis, on mange trop (trop sucré et/ou trop gras), on force sur l’alcool (pour se détendre), on grignote plus de biscuits et autre apéritifs, on sort et on fait la fête jusqu’aux petites heures… Catastrophe ! Tout cela accentue évidemment nos déséquilibres et nos carences et on revient de congés encore plus fatigué ou parfois même malade.
Pour réellement récupérer, il faut faire l’inverse… et commencer par manger mieux...et moins ! Nous ne sommes pas faits pour manger autant. De nombreuses études montrent les vertus de diverses formules de jeûne. En mangeant moins, on apprend à notre organisme à se réguler, à consommer nos réserves, nos graisses. De nombreux professionnels de la santé pourront vous expliquer comment manger de façon plus équilibrée (en favorisant les fibres et les antioxydants). Il vous donneront des conseils pour renforcer votre foie et prendre soin de votre flore intestinale… car cet organe au charme discret est essentiel dans votre équilibre !
Pour renforcer son organisme et avoir plus de réserves, de ressources pour résister au stress, il est nécessaire d’avoir une activité physique complète et de se renforcer physiquement. Le « truc » consiste à avoir une bonne conscience corporelle, à renforcer ses muscles et sa résistance cardio-pulmonaire et à travailler sa souplesse et sa mobilité. Pour cela, une petite promenade ne suffit pas ! Il est nécessaire de faire du sport de façon plus intensive. Renseignez-vous auprès de professionnels et préparez-vous à faire 20 minutes de cardio tous les matins.
Burnout et ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL :
QUELLES MESURES DE PRÉVENTION METTRE EN PLACE ?
Pourquoi cette hausse des burnout ?
Sur le plan professionnel, les raisons de cette augmentation sont nombreuses : omniprésence des notebooks, tablettes et smartphones qui nous impose une hyper connexion (et une réactivité immédiate), internationalisation des entreprises (et nécessité d’être disponible en permanence dans plusieurs fuseaux horaires), pression plus importante sur la compétence des personnes et la compétitivité des entreprises (et nécessité de devoir en faire plus avec moins de ressources), augmentation de l’offre (et de la concurrence) et baisse de la demande (nécessitant un effort accru pour séduire et garder un client) …
Mais bien le burnout peut aussi trouver sa source dans la sphère privée et personnelle : problèmes de santé, crise dans le couple ou séparation difficile, multiplication des activités des parents comme des enfants (nécessitant de nombreuses navettes chaque jour), soucis liés à l’éducation des enfants ou à leurs études, hyperactivité, hyper-connexion, manque de temps pou soi… pour se ressourcer…
C’est bien souvent la conjonctions de soucis professionnels et privés qui entraîne l’épuisement. En outre, avec l’augmentation du homeworking, la barrière entre la vie privée et la vie professionnelle est de plus en plus ténue et les horaires de travail de plus en plus flous.
Quelle démarche de prévention mettre en place ?
Aujourd’hui, mettre en œuvre une démarche de prévention des risques en entreprise ne peut plus se limiter aux seuls accident. Il est également nécessaire de concevoir le travail de façon globale en prenant en compte la santé et le bien-être des travailleurs. Expert en matière de bien-être au travail depuis plus de 35 ans, Fullmark propose une nouvelle approche de prévention originale et positive pour réduire les RPS et prévenir le burnout.
les avantages de notre programme :
- Aider chaque manager à être attentif aux signaux indicateurs de risques psychosociaux.
- Donner une « boîte à outils » pour les aider à agir de façon PRATIQUE et adéquate sur les problématiques qui peuvent se poser dans leur équipe.
- Responsabiliser les managers.
- Empowerment des managers pour les rendre acteurs en « vigilance permanente ».
- Réduire l’absentéisme, améliorer l’engagement et la motivation des salariés. Augmenter la productivité.
- Agir sur la bienveillance des managers (Care Leadership) : les aider à avoir une attitude humble, à écouter, à bien communiquer, … Le nouveau manager n’est plus dans le « Command & Control » mais il soutient ses collaborateurs en développant leurs compétences et leur potentiel.